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Quand la k-beauty booste la confiance en soi : témoignages

Anne-Laure et Sandrine partagent avec nous leur expérience K-beauty.

Sandrine : Je suis infirmière et j’habite dans le Var. J’approche la cinquantaine. Je suis une maman de cinq enfants, passionnée par l’Asie depuis l’adolescence et ce n’est que depuis une quinzaine d’années que j’ai commencé à m’intéresser un peu plus à la Corée du Sud. C’est l’histoire du pays qui m’a attirée en premier lieu.

Anne-Laure : Je suis une maman de deux enfants. Je vis dans les Landes et je travaille comme agent administratif dans une entreprise de BTP.

Vous êtes toutes les deux adeptes de la routine de beauté coréenne. Comment commence-t-on à s’y intéresser ?

Anne-Laure : Pendant longtemps j’ai fait passer mon rôle de maman avant mon rôle de femme et je me suis laissé aller. Je ne me reconnaissais plus, je ne plaisais plus du tout. Pendant le confinement, j’ai écouté le récit d’une femme coréenne qui expliquait sa routine. Elle avait vraiment une très jolie peau. J’ai été intriguée par cette routine en cinq étapes. En France, on se nettoie le visage, on met une crème et c’est tout. Je me suis dit que si elle avait une jolie peau, je pouvais aussi y arriver. J’ai acheté mes premiers produits cosmétiques coréens sur des sites Internet spécialisés. Puis une bloggeuse qui parlait de K-Youty m’a donné envie de prendre rendez-vous avec Aline qui m’a conseillée et ça a été le début de l’aventure.

Sandrine : Je prends soin de la peau de mon visage depuis que je suis adolescente. En m’intéressant à l’histoire de la Corée, j’ai découvert qu’il y avait déjà une routine et des produits pour les soins du visage à l’époque de Joseon (ndlr : époque de l’histoire coréenne débutant en 1392). J’ai créé ma propre routine, sans avoir les produits coréens, mais elle n’a pas été très efficace. C’est une jeune femme que je suivais sur Internet qui m’a fait connaitre Aline de K-Youty.

Quel type de peau aviez-vous avant le rendez-vous avec Aline pour le diagnostic ?

Sandrine : J’avais toujours la peau trop sèche, ça me tiraillait. De plus, au moindre changement de température, j’avais des plaques rouges, des plaques sèches. Comme je suis infirmière, je porte le masque en permanence, parfois dix heures par jour, ça me donnait des boutons. Je n’étais vraiment pas bien. On me conseillait des crèmes hydratantes qui n’étaient pas adaptées à ma peau.

Anne-Laure : J’avais une peau avec pas mal de boutons, vu que les produits que j’avais n’étaient pas forcément adaptés. Mon visage était terne, en manque d’éclat.

Est-ce que vous voulez bien partager votre routine du moment avec nous ?

La routine d’Anne-Laure

J’ai ma routine avec mes 5 étapes, le matin et le soir.

Le soir, je commence par un démaquillant à l’huile de la marque Missha, le genre de produit que je n’aurais jamais utilisé avant, par crainte qu’il soit trop gras. Et en fait, pas du tout.

Ensuite je nettoie mon visage avec un nettoyant à base d’aloe vera, de chez Holika Holika.

J’utilise ensuite un toner à la pomme, le Apple AHA Clearing Ampoule de la marque Goodal. J’en ai eu d’autres par le passé, au riz par exemple.

J’applique ensuite un sérum à la vitamine C. Puis une crème anti-cernes sous les yeux.

Et enfin je termine avec ma crème de nuit de la marque Accoje.

Le matin, ma routine est la même, à la différence que j’utilise le stick magique Bunny Line Smoothe de Chasin Rabbits sous les yeux et une crème solaire après ma crème de jour Accoje, et ensuite je me maquille.

Dans la journée, il m’arrive d’utiliser une brume, l’essence Houttuynia Cordata Calming de Goodal pour hydrater ma peau.

Une à deux fois par semaine, j’utilise aussi Soda Pore Cleansing Bubble Foam de Holika Holika qui désincruste les pores.

Les étapes de la technique du layering

La première étape est le démaquillage, idéalement avec une huile, même quand on n’est pas maquillé. On élimine maquillage mais aussi pollution, sueur, peaux mortes… Il n’y a rien de mieux qu’un corps gras pour bien éliminer tout cela.

Ensuite, le nettoyage avec un gel ou une mousse nettoyante selon une technique qui consiste à faire mousser le produit dans le creux de ses mains avant de l’appliquer sur le visage.

on utilisera un toner qui élimine les dernières impuretés, prépare la peau à l’hydratation et l’aide à absorber les soins suivants, notamment en éliminant le calcaire de l’eau de rinçage.

On continue avec le soin actif, souvent sous forme de sérum ou essence (anti-âge, traitement de l’hyperpigmentation ou éclat du visage…)

Enfin, on hydrate en profondeur. Les crèmes hydratantes, moins riches et mieux dosées en principes actifs, jouent un rôle de protection essentiel après les nombreuses étapes du layering.

Il ne faut pas non plus oublier de protéger du soleil, été comme hiver, car il est le principal ennemi de la peau, responsable des taches brunes, rides, du vieillissement cutané de manière générale.

La routine de Sandrine

J’ai ma routine le matin et le soir, que je me maquille ou non. Il n’y a aucune exception, je le fais chaque jour.

Le matin, je nettoie ma peau avec un nettoyant au riz qu’Aline m’a conseillé, de la marque Vegreen.

Puis je mets mon toner sans alcool, toujours de la marque Vegreen. Avant d’appliquer mon sérum anti-âge à l’abricot de Goodal.

Ensuite, j’utilise mon contour des yeux Fermentation Eye Cream de Benton qui rajeunit la peau avec des bactéries lactiques naturelles et des céramides.

Puis ma crème Fermeté Jeunesse Collagène végan de Goodal et ma crème solaire.

Je me maquille un petit peu.

Le soir, je me démaquille le visage, puis la routine habituelle : nettoyant, toner, sérum, contour des yeux et crème hydratante.

J’utilise également des masques en tissu et je fais régulièrement des gommages.

Au cours de la journée, il m’arrive également d’avoir recours au stick. En portant le masque parfois plus de 10 heures par jour, malgré le fait que ma peau soit très bien hydratée, le Hello Sunny Essence Sun Stick de Banila Co aide à bien rafraichir le visage.

Combien de temps ça vous prend le matin et le soir ?

Sandrine : Le matin, sans le maquillage, il me faut bien vingt minutes. Mais c’est parce que j’ai un rituel supplémentaire qui me prend du temps. Je me masse le visage, pour le drainer. Donc il me faut une demi-heure en tout. Je me lève plus tôt pour avoir le temps de faire ma routine quoi qu’il arrive. Si je dois choisir entre déjeuner ou la routine, je choisis la routine.

Anne-Laure : ça me prend un quart d’heure parce que je masse le visage avec mon gua sha (roller de quartz rose). C’est mon moment à moi. Je mets de la musique et personne ne vient me déranger. Les enfants et mon mari sont habitués. Le soir, ça me permet de décompresser et le matin, ça me met de bonne humeur et ça me donne de l’énergie.

Au bout de combien de temps avez-vous commencé à obtenir des résultats ?

Sandrine : À cause des produits occidentaux qu’on me conseillait mais qui n’étaient pas du tout adaptés à ma peau, j’avais le visage vraiment très sec et plein de rougeurs. J’ai commencé avec une k-routine de la marque Accoje, des produits extraordinaires. En quinze jours, je n’avais déjà plus de plaques, ni de rougeurs.  Les résultats se sont installés vraiment en un mois et demi. Ma peau était bien hydratée et repulpée, je n’ai plus jamais eu de soucis. Ça fait deux ans que j’utilise les produits k-beauty.

Anne-Laure : ça fait un an que j’utilise les produits coréens et la peau de mon visage n’a plus rien à voir. Au bout de deux mois, elle a vraiment changé, elle est métamorphosée. Mon entourage me l’a dit. Mon regard sur moi a commencé à changer au fur et à mesure. Maintenant, je m’assume davantage. J’ai beaucoup plus confiance en moi. De plus, les produits durent beaucoup plus longtemps, entre 2 et 4 mois. Ma crème solaire, ça doit faire 6 mois que je l’ai et je l’utilise tous les jours.

Est-ce que vous changez de produits régulièrement ?

Sandrine : Oui, je change de produits toutes les saisons. Là je vais changer de routine pour avoir des produits plus adaptés au printemps et à l’été.

Anne-Laure : Oui, la peau change et il faut changer de produits en fonction. Aline nous l’apprend. Elle a fait mon éducation sur l’hygiène de la peau.

Est-ce qu’il y a d’autres avantages à adopter une routine ?

Sandrine : j’ai une histoire personnelle compliquée et une grosse charge mentale du fait d’être maman solo. Je me sentais isolée. Je ne voyais pas grand-monde, aussi du fait de mon métier aux urgences. Rencontrer Aline, ça a été une bouffée d’oxygène. Elle m’a permis de rencontrer d’autres personnes qui ont eu également une vie pas toujours facile. Tous les jours, j’ai des contacts avec ces gens, ce sont mes moments à moi, c’est ma magie et ça me rend heureuse. Ça a changé ma vie, pas seulement ma peau. Mon âme, mon corps, mon esprit, c’est tout dans l’esprit coréen. Être bien dans son corps et dans sa tête. Ça fait presque deux ans. Maintenant c’est moi qui en embarque d’autres.

Anne-Laure : Ma rencontre avec Aline m’a tellement apporté que je fais partie du club K-Youty. Je me suis fait de vraies amies dans ce club, on a les mêmes passions. Ce sont de vraies amies. C’est ma deuxième famille.

Les membres de votre famille suivent-ils aussi une routine beauté ?

Sandrine : j’ai trois grands fils, un petit et une fille. Ils sont habitués à la routine, ils m’ont toujours vu faire, même avant que j’aie les produits coréens. Mes fils ont des crèmes, ils font des gommages et des soins. Lucas qui a 24 ans est le seul qui pour l’instant a adopté les produits cosmétiques coréens. Il avait des problèmes de plaques et maintenant il ne veut plus utiliser autre chose. Juliette a 12 ans et elle a sa routine du matin et du soir. Elle a une très belle peau. On utilise aussi les produits de soins pour les cheveux.

Anne-Laure : j’ai deux sœurs qui ont travaillé dans le secteur des cosmétiques, plutôt maquillage. J’en ai une qui est en train de se mettre aux cosmétiques coréens. Elle pense que c’est dommage qu’on ne nous ait pas éduqués à cette hygiène de la peau dans notre culture. J’explique à mes nièces qu’il faut prendre le temps de prendre soin de leur peau.

Est-ce que le fait d’avoir adopté la k-beauty vous a ouvert sur d’autres domaines de la culture coréenne ?

Sandrine : J’apprends le coréen depuis un an, une fois par semaine, avec un professeur qui est à Séoul. J’écoute de la musique coréenne, je regarde des dramas à haute dose, je lis des livres coréens, je mange coréen…

Anne-Laure : J’ai découvert la Corée par la beauté. Puis j’ai regardé des dramas, notamment des séries documentaires. Je suis notamment passionnée pour une série sur les profileurs coréens. Je regarde sans faute un épisode par jour. J’écoute aussi des groupes de k-pop.

Est-ce que la compréhension par votre entourage de cette passion pour la Corée a été difficile ?

Sandrine : Oui, les gens font souvent des remarques très négatives. Mais depuis quelques temps, certains me demandent des informations. Des collègues commencent aussi à me poser des questions, par rapport à ma peau. Mais ça a pris presque deux ans.

Anne-Laure : Oui, beaucoup de racisme, beaucoup de préjugés, surtout du fait que j’écoute de la k-pop. On se sent souvent seule quand on est passionné par la Corée, surtout à nos âges. Mais je m’en fiche. C’est une musique que j’aime beaucoup, autant que des musiques d’autres cultures.

Merci à Anne-Laure et Sandrine pour cette interview très sympathique. Si vous aussi, vous avez envie de partager votre routine, commentez sous l’article ou prenez contact avec nous sur nos réseaux sociaux.

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