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Mai

Lilly, Eva et Chihiro : trois histoires pour reprendre confiance en soi

Réaliser ses rêves est un chemin accessible à tous

Lilly a 22 ans, elle est née en Hongrie où elle est restée jusqu’en 2014 quand elle est arrivée en France. Elle habite à Paris depuis 2021 pour ses études en école de commerce mais elle est actuellement en Allemagne pour un échange Erasmus d’un semestre. Sinon, elle est danseuse dans un groupe de k-pop depuis un an.

Comment t’es-tu intéressée à la culture coréenne ?

J’ai commencé à réellement m’intéresser à la k-pop en 2012, à 12 ans. Mais je regardais déjà des k-drama avec ma mère quand j’étais petite. C’est aussi au lycée que je me suis intéressé à la k-beauty, le skin care, le make-up etc.

Qu’est-ce qui t’attirait ?

J’étais impressionnée par la musicalité et la manière dont ils s’investissent, la mode, le style. Au fur et à mesure, j’ai découvert plein de groupes. En regardant les danses, j’ai commencé à les apprendre, puis c’est devenu ma passion. J’ai appris d’autres styles de danse, pas uniquement la k-pop.

Quels ont été ces groupes qui t’ont fait découvrir cet univers ?

Il y a d’abord eu Big Bang et Girls Generation. Puis un ou deux ans plus tard, j’ai découvert d’autres groupes de la troisième génération. J’en écoute beaucoup, de tous genres.

Au niveau de la k-beauty, quel a été le déclencheur ?

C’est le maquillage des coréenne qui m’a attiré, surtout les produits pour les lèvres. Les lip tint, c’est tellement différent. Ce n’est pas un gloss, c’est plus délicat. J’ai ensuite découvert le maquillage des yeux. Ils utilisent beaucoup de tons roses, de terre. Et surtout l’utilisation des paillettes !

La routine avec le layering est venue avec K-Youty. Avant ça, j’étais vraiment surtout dans le make-up uniquement.

Comment as-tu connu K-Youty ?

Mon groupe de danse participait au concours de danse lors de la fête du premier anniversaire de K-Youty. Je me suis ensuite inscrite au concours de Miss K-Youty que j’ai gagné !

Comment l’expérience K-Youty a changé ta vie ?

J’ai amélioré ma connaissance de la routine de k-beauty, le nettoyage, l’exfoliation, les différents hydratants etc. Ça m’a aussi permis de faire de nouvelles rencontres dans le domaine de la danse notamment. Ça a changé l’image que j’ai de moi. Ma confiance en soi aussi. Aussi bien individuellement qu’au niveau du groupe. Il y a un sentiment de fierté et de réussite parce que j’ai pu représenter mon groupe et mon groupe m’a soutenue.

Est-ce que tu peux me raconter ta routine ?

Le matin, j’utilise une huile nettoyante au pH neutre et à l’arbre à thé. Puis le toner, une crème hydratante et ma crème solaire, qu’il y ait des nuages ou non. En ce moment, je n’utilise pas trop mon sérum car j’ai une peau à tendance plus sèche que grasse. En été, elle est plutôt grasse. Le soir, j’exfolie une fois par semaine.

Avant les performances sur scène ou les tournages, j’utilise aussi un masque en tissu.

Combien de temps consacres-tu à ta routine ?

On va dire 8 à 10 minutes le matin. 15 à 20 minutes le soir, en fonction de ce que je fais.

Est-ce que l’utilisation des produits a changé quelque chose ?

Dans mon quotidien, ça a changé certaines choses. Ma routine me permet de bien commencer ma journée parce que c’est un moment où je prends soin de moi. Le soir, c’est pareil, la routine me permet de passer une nuit paisible. Quand je ne la fais pas, c’est rare, je dors moins bien et je ne suis pas aussi énergique le matin au réveil.

En termes de maquillage, quelle est ta routine make up ?

Je ne me maquille pas beaucoup : je commence avec un fond de teint cushion, je n’utilise pas de poudre ou de spray de fixation. Parfois une anticerne si besoin. Ensuite pour le maquillage des yeux, j’ai une palette avec des tons assez neutres. Comme je disais tout à l’heure, j’aime les paillettes. Puis l’eye liner, le mascara et le blush en cushion dans les tons abricot et corail.

Aurais-tu un message à passer aux lecteurs de notre blog ?

On peut décider de changer notre vie quand on veut. J’avais déjà commencé des études à l’université que je n’ai pas validées. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment réfléchi à ce que je voulais faire. À Lyon où j’habitais à l’époque, il n’y avait pas vraiment de groupes de danse. J’ai décidé non seulement de me réorienter pour faire une école de commerce mais aussi pour auditionner dans des groupes, faire des dance covers, performer en public… Le plus gros événement auquel j’ai participé est la Japan Expo à Orléans. On va faire la Japan Expo à Paris en juillet prochain. On peut vraiment décider de changer sa vie si on veut vraiment y arriver !

Mon chemin était solitaire au début parce que je n’avais pas grand-monde qui s’intéressait à la k-pop autour de moi. Mais petit-à-petit, j’ai été inspirée par des personnes qui faisaient covers de danse. Et puis bien sûr par des artistes. IU par exemple est très inspirante, elle vient d’une famille pauvre et elle a persévéré. Moi aussi, je viens d’une petite ville, j’ai été dans de plus grandes villes avant d’aller dans la capitale. Beaucoup d’artistes de k-pop sont très inspirants !

Eva n’avait a priori pas les mensurations idéales pour embrasser une carrière de mannequin. Elle mesure 1,65 mètre et porte quelques kilos en trop. Elle a par ailleurs eu des problèmes de confiance en elle et d’estime de soi depuis l’enfance. Un jour, elle découvre la méditation. C’est grâce aux affirmations positives qu’elle reprend progressivement confiance en elle.

Un jour, pour sortir de sa zone de confort, elle décide de réaliser son rêve, même si tout semble la destiner à l’échec. Elle publie ses photos sur Instagram et prend contact elle-même avec des journalistes.

Elle propose également à un photographe de faire un shooting avec une marque de vêtements. Ce sont des vêtements de sport, ses rondeurs et sa petite taille ne se remarquent pas. Le photographe l’encourage à persévérer. De shooting en shooting, Eva apprend à le métier de modèle. Et gagne en confiance. Elle a eu raison de passer le pas, aujourd’hui elle est à la une dans les magazines dans les Pays de l’Est. Et commence sa carrière de modèle en France.

Chihiro, elle aussi, a une histoire extraordinaire. Elle rêve depuis toute petite d’être mannequin. Mais au Japon, dans son pays d’origine, c’est un métier qui n’est pas bien vu. Par dépit, elle abandonne son rêve et se lance dans des études en ressources humaines. Mais les véritables rêves ont la peau dure et Chihiro n’arrive pas à oublier le sien. Elle se dit qu’elle doit essayer. Au moins une fois avant d’avoir trente ans. Elle part pour Paris pour y faire quelques shootings pour des magazines. Elle ne se sent pas forcément toujours très belle, mais au fur et à mesure, elle gagne en confiance tout de même et est heureuse d’avoir essayé. Aujourd’hui, Chihiro a envie de dire aux gens qui manquent de confiance en eux d’essayer, d’essayer au moins une fois d’aller à la rencontre de ses rêves, même si tout le monde – société ou famille – semble contre. Parce qu’il n’y a rien de plus satisfaisant que de les réussir, même un tout petit peu.

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